Votre cabinet

Il s’agit d’une nouvelle technique d’imagerie de la rétine qui permet de visualiser les réseaux vasculaires intra-retiniens sans injection de produit de contraste.

L’angio-OCT est la dernière grande évolution dans le domaine de l’imagerie ophtalmologique.

L’angio-OCT met en évidence les flux sanguins en comparant 2 coupes OCT successives de même localisation ; il permet une analyse de contraste entre le tissu statique et le tissu dynamique intra-rétinien.

Dans les cas où l’angiographie traditionnelle ne nous permet pas de trancher en faveur d’un néovaisseau choroïdien (par exemple dans les DMLAs exsudatives atypiques), l’angio-OCT nous permet de poser un diagnostic de certitude avant d’entamer un traitement lourd par injections intra-vitréennes itératives.

L’analyse des clichés angio-OCT doit se faire avec beaucoup de discernement en l’associant à l’imagerie multimodale traditionnelle (OCT spectral domain, angiographie à la fluorescéine et au vert d’indocyanine), car de nombreux artéfacts peuvent fausser l’interprétation des images. Notre centre participe à plusieurs études en ce sens.

Exemple clinique de l’intérêt de l’angio-OCT : une dame de 71 ans vient nous voir car sont apparues depuis 1 mois, sur son œil droit, des déformations gênantes à la lecture.

OCT Spectral Domain : y a-t-il un néovaisseau choroïdien actif ?

L’angiographie à la fluorescéine et au vert d’indocyanine ne nous permet pas de trancher de façon évidente, Devant ce doute diagnostic, faut-il lui imposer un traitement lourd par injections à notre patiente ? Ou faut-il la reconvoquer dans 2-3 mois au risque de la revoir avec une perte de vision plus importante ?

L’angio-OCT met en évidence un néovaisseau choroïdien actif car le flux est évident. Nous lui proposons sereinement un traitement par injections intra-vitréennes d’anti-VEGF qui lui permettra de conserver au mieux sa vision.

• Rétinographe non mydriatique couleur ultra grand champ Zeiss Clarus 500

Les rétinographes non-mydriatiques permettent de photographier de nombreuses pathologies rétiniennes, pour mieux les évaluer, les traiter et les surveiller. Ils sont notamment très utiles pour le dépistage et le suivi de la rétinopathie diabétique qui représente l’une des principales causes de cécité et de malvoyance.

Le rétinographe non mydriatique ultra grand champ Zeiss Clarus 500 dont dispose le cabinet permet de visualiser une très grande partie de la périphérie rétinienne (> 100°), et ce en un temps de pose inférieur à une seconde.

• Rétinographe non mydriatique couleur Zeiss Visucam

Le rétinographe non mydriatique Zeiss Visucam dont dispose le cabinet permet d’obtenir des images en couleur et d’une grande finesse des petits détails de la macula ou du nerf optique, et reste utile pour documenter de nombreuses pathologies de la rétine.

Nous disposons au centre de deux salles blanches dédiées au traitement par injections intra-vitréennes des pathologies rétiniennes.

Les anti-VEGF sont à l’heure actuelle le traitement de choix de nombreuses pathologies rétiniennes, car ils permettent une amélioration notable de l’acuité visuelle, avec nécessité de réinjections régulières.

Réaliser ces injections au cabinet dans le respect strict des règles de l’ANSM/AFSSAPS a pour but d’alléger la prise en charge et de rendre plus tolérable ces traitements lourds pour les patients.

Laser jaune multispot fréquence doublé Quantel Medical

Le traitement par laser de la rétine permet de traiter les déchirures rétiniennes et les maladies ischémiques de la rétine comme la rétinopathie diabétique.

Par exemple dans cette dernière pathologie, le traitement était auparavant souvent laborieux et nécessitait de nombreuses séances.

Désormais, avec le laser multispot, un nombre plus important d’impacts peut être réalisé lors de chaque séance, et les sensations douloureuses sont nettement attenuées.

C’est une technique d’imagerie qui se base sur la réflexion de faisceaux d’ultrasons par les différentes structures de l’œil.

Elle permet :

• de prendre des mesures de l’œil (mode A) ; notamment la longueur axiale du globe oculaire, nécessaire pour le calcul de l’implant remplaçant le cristallin lors d’une chirurgie de cataracte.

• d’analyser les structures profondes de l’œil (mode B), comme la rétine si le fond d’œil classique par dilatation pupillaire ne permet pas l’analyse de cette dernière (par exemple s’il y a une cataracte trop importante ou une hémorragie dans le vitré empêchant de voir la rétine).

L’échographie oculaire est indolore. Le médecin ophtalmologue pose la sonde sur vos paupières après avoir mis un gel et un anesthésique local. Il interprète en direct les clichés sur un ordinateur. L’examen dure 5 à 10 min.

Le centre est équipé d’une plateforme de traitement par photothérapie dynamique (PDT) : Activis de chez Quantel Médical

Principe du traitement : obtenir la sclérose des vaisseaux choroïdiens anormaux situés sous la rétine, sans effet thermique sur la rétine, et à l’aide d’un produit photosensibilisant, la Visudyne.

La Visudyne est injectée au pli du coude par voie intraveineuse.

Durée de la perfusion = 10 min

Durée du laser = 83 sec

Le traitement est totalement indolore

ATTENTION au risque de PHOTOSENSIBILISATION

Indications : dans certains cas de DMLA et dans certaines pathologies inflammatoires de la rétine.

Le biomètre permet des mesures précises des structures anatomiques de l’œil. Il permet notamment de donner toutes les mesures nécessaires au calcul de l’implant dans la chirurgie de la cataracte. Cette étape est indispensable avant la chirurgie de cataracte et ne doit pas être négligée, elle participe en effet au succès réfractif de la chirurgie.

Les lasers sont des appareils permettant un traitement médical de certaines pathologies ophtalmologiques. Le laser YAG permet notamment de traiter les cataractes secondaires (opacification de l’implant après chirurgie de cataracte).

Il consiste à explorer les limites du champ de vision, en présentant à différents endroits une petite lumière d’intensité variable, tout en demandant à la personne de fixer un point central. Il est utilisé dans le diagnostic et le suivi du glaucome, des pathologies neuro-ophtalmologiques…

SWIFT

Étude de phase 3

“Étude multicentrique, en ouvert, sur un an, avec un bras traitement, évaluant l’efficacité anatomique de brolucizumab sur le contrôle de la maladie chez des patients atteints de dégénérescence maculaire liée à l’âge néovasculaire contrôlée anatomiquement de façon sous-optimale”

OCTOPUS 

Étude de phase 3

“Etude multicentique, en ouvert, sur un an, avec un bras de traitement, évaluant l’efficacité anatomique de brolucizumab à l’OCT-A chez des patients atteints de dégénérescence maculaire liée à l’âge néovasculaire”

AURIGA

Étude de phase 4

“Etude observationnelle évaluant l’efficacité de l’aflibercept administré par voie intravitréenne dans la pratique courante dans le cadre d’un traitement de la baisse visuelle consécutive à l’oedeme maculaire diabétique et/ou l’oedeme maculaire secondaire à une occlusion veineuse rétinienne”

MCT

Programme Hospitalier de Recherche Clinique (PHRC) de dispositif médical – En partenariat avec les Hôpitaux de Toulouse

“Evaluation de l’efficacité et de la tolérance de triglycérides à chaines moyennes utilisés comme tamponnement interne provisoire dans le traitement par chirurgie endoculaire des décollements de la rétine”

RAINBOW

Étude de phase 4 (consulter les résultats)

“Etude observationnelle évaluant l’utilisation de l’aflibercept en pratique courante en France pour le traitement de la forme humide de la DMLA (Dégénérescence Maculaire Liée à l’âge).”

ORACLE

Étude de phase 4 (consulter les résultats)

“Evaluer le délai de rechute lors des 2 premières années de traitement par Lucentis® dans les conditions réelles chez des patients pour lesquels une dégénérescence maculaire liée à l’âge (DMLA) de forme humide a récemment été diagnostiquée.”

ECLIPSE

Étude de phase 3 (consulter les résultats)

“Etude de phase III multicentrique, en ouvert évaluant sur 24 mois la sécurité d’emploi et l’efficacité du ranibizumab 0.5mg chez des patients présentant une atteinte visuelle ou des néovaisseaux actifs secondaires à des néovaisseaux choroïdiens ou oculaires ou un œdème maculaire à l’exclusion de la DMLA (Dégénérescence Maculaire Liée à l’âge), de l’OMD (Œdème Maculaire Diabétique), de l’OVR (Occlusion Veineuse rétinienne), de la MF (Myopie Forte) et du PXE (Pseudoxanthome Elastique).”