Rétine médicale
Ces informations sont données à titres informatif
mais ne remplacent en aucun cas une consultation.
Les pathologies rétiniennes sont fréquentes, telles la DMLA, la rétinopathie diabétique, la myopie forte, le glaucome… Leur prise en charge est médicale le plus souvent, c’est-à-dire elles ne relèvent pas d’une opération chirurgicale (hormis certains cas compliqués).
Au sein du cabinet, nous disposons d’un plateau technique de dernière génération permettant le diagnostic et le traitement des pathologies de la rétine.
Rétine médicale
La dégénérescence maculaire liée à l’âge – DMLA
La DMLA (Dégénérescence Maculaire Liée à l’Age) est une maladie dégénérative de la rétine d’évolution chronique qui débute après l’âge de 50 ans et qui touche sélectivement la macula.
Il s’agit de la première cause de malvoyance en France. Toutes formes confondues, cette maladie concerne environ 8 % de la population française, mais sa fréquence augmente largement avec l’âge : elle touche 1 % des personnes de 50 à 55 ans, environ 10 % des 65–75 ans et de 25 à 30 % des plus de 75 ans1.
La rétine est constituée de cellules visuelles qui tapissent le fond de l’œil. La macula est la partie centrale de la rétine qui mesure seulement 1 mm de diamètre et qui est essentielle pour la vision fine, la vision de près. La partie périphérique de la rétine permet la perception de l’espace qui nous entoure. Par exemple, la macula permet de lire et la rétine périphérique permet de percevoir les gens qui nous entourent.
On distingue deux formes cliniques de DMLA, elles n’évoluent pas sur le même mode et n’ont pas la même prise en charge. Les formes mixtes atrophique et exsudative sont fréquentes
L’approche thérapeutique et l’accès à une salle dédiée aux injections intra-vitréennes permet d’assurer une prise en charge rapide de la maladie et d’un éventuel traitement au cabinet de Montpellier situé Espace Pitot, 96 Place Jacques Mirouze à Montpellier.
1 Données de l’HAS 2022.
Maculopathie Liée à l’Age
La Maculopathie Liée à l’âge ou MLA correspond à l’apparition de petits dépôts sur la rétine au niveau de l’aire maculaire sans complication atrophique ou exsudative.
La prise en charge comporte une évaluation rétinienne complète associée à des règles hygiéno-diététiques , la prise d’antioxydants et une autosurveillance qui seront expliquées.
La forme atrophique ou « sèche »

- Elle se révèle par une baisse de vision. Au dernier stade le patient voit une tache noire centrale au milieu de son champ de vision qui l’empêche de lire.

- Le diagnostic se fait à l’aide de photographies du fond d’œil, de clichés en autofluorescence et d’un OCT.
- Il n’exite pas à l’heure actuelle de traitement susceptible de remplacer les cellules rétiniennes perdues.
Des compléments vitaminiques permettraient de ralentir l’évolution de la maladie.
La prévention passe aussi par la réduction des facteurs de risque (arrêt du tabac…).
A un stade avancé de la maladie, une réeducation basse vision peut permettre d’optimiser les performances visuelles.
La forme exsudative ou « humide »
La forme humide se caractérise par la formation de vaisseaux anormaux sous la rétine à l’origine de saignements et d’exsudations liquidiennes dans la rétine qui vont entrainer une baisse de vision rapide. Les thérapeutiques actuelles par injections intra-vitréennes visent à bloquer la sécrétion de facteur de croissance à l’origine de ces néovaisseaux.
- Les symptomes :
- Les déformations ou métamorphopsies (grille amsler)
- La baisse de vision
- L’apparition d’une tache sombre centrale
- Bilan : Le diagnostic se fait au fond d’œil et à l’OCT, et doit être confirmé par une OCT-angiographie ou une angiographie à la fluorésceine et parfois une angiographie au vert d’indocyanine lors du bilan initial.

- Traitement
- Les IVT d’anti-VEGF sont le traitement de référence à l’heure actuelle.
- En 2ème intention ou dans des formes particulières de DMLA : un traitement par photothérapie dynamique ou laser peut vous être proposé.
- Dans des formes hémorragiques avec hématome rétinien, une prise en charge chirurgicale peut vous être proposée.
- Le suivi : Après un traitement d’attaque de 3 injections à un mois d’intervalle, un suivi mensuel est recommandé pour détecter et traiter au plus tôt les recidives. Des schémas de traitement « Inject and Extend » sont souvent préconisés, ainsi des visites programmées avec injection intra-vitréenne seront planifiées. Lors de la visite ophtalmologique de suivi, les examens cliniques ophtalmologiques tels acuité visuelle, fond d’œil, rétinographie et OCT seront effectués.
La rétinopathie diabétique englobe toutes les lésions du fond d’œil causées par la maladie diabétique qui va entrainer des anomalies microvasculaires sur le tissu rétinien.
L’apparition de lésions rétiniennes secondaires au diabète dépend de l’équilibre du diabète et de la tension artérielle. L’équilibration du diabète ainsi que de la tension artérielle sont toujours recommandées.
L’apparition des anomalies est longtemps insidieuse et non responsable de symptomes pendant plusieurs années, ainsi une surveillance régulière du fond d’œil est recommandée afin de proposer précocement des stratégies thérapeutiques et/ou préventives.
Un dépistage et une surveillance régulière devraient être fait afin d’éviter des complications. Un contrôle annuel du fond d’œil est recommandé dès la découverte du diabète.
Un bon contrôle de la glycémie et de la tension artérielle est le meilleur moyen de retarder l’apparition d’une rétinopathie diabétique ou d’en diminuer l’évolution.
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La Rétinopathie diabétique
Les explorations nécessaires pour une bonne évaluation de la rétinopathie diabétique :
- Un examen clinique ophtalmologique complet (acuité visuelle, examen de l’iris et du cristallin, tonus intra-oculaire : surveillance de l’éventuelle apparition d’un glaucome et/ou d’une cataracte plus fréquents chez le patient diabétique).
- Un fond d’oeil dilaté et des rétinophotos pour classifier la rétinopathie et faciliter le suivi.
- Un OCT s’il y a un œdème maculaire.
- Une angiographie à la fluorescéine : elle n’est pas systématique lors du suivi d’une rétinopathie diabétique. Elle permet une évaluation plus juste de l’état de la rétine en périphérie comme au niveau de la macula pour orienter au mieux le traitement.

Tous ces examens sont à moduler en fonction de la sévérité de l’atteinte de la rétine.
Les traitements de la rétinopathie diabétique
- Un bon équilibre du diabète et de la tension artérielle reste le primum movens en matière de rétinopathie diabétique.
Par contre un équilibrage du diabète trop rapide n’est pas conseillé lors de rétinopathie diabétique évoluée non traitée ou en cours de traitement ophtalmologique. En effet un équilibre trop rapide du diabète à ce moment là risque d’aggraver la rétinopathie non encore stabilisée. - Des injections intra-vitréennes d’anti-inflammatoires ou d’anti-VEGF vous seront proposées si la baisse de vision est secondaire à un oedème maculaire, voire un traitement laser dans certaines formes d’oedème maculaire.
- Un traitement laser des zones d’ischémie rétinienne (ou panphotocoagulation rétinienne) vous sera proposé dans des formes avancées de rétinopathie diabétique.
Le traitement se déroule en plusieurs séances qui sont désormais moins douloureuses grâce à l’utilisation de laser multispot. - Un traitement chirurgical pourra être proposé dans des formes compliquées de rétinopathie diabétique.

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Occlusion Veineuse Rétinienne
Les occlusions veineuses rétiniennes sont la conséquence du ralentissement brutal de la circulation veineuse dans la rétine.
Soit au niveau du nerf optique = Occlusion de la Veine Centrale de la Rétine (OVCR)

Soit au niveau d'un croisement entre une artère et une veine de la rétine = Oclusion de Branche Veineuse Rétinienne (OBVR)

Diagnostic
Chaque année en France, 20 000 personnes seraient atteintes.
Il est très fréquent de ne trouver aucune cause à la maladie. Un bilan des facteurs de risque cardio-vasculaire (hypertension artérielle+++) est le plus souvent demandé.
L’hypertension artérielle et le glaucome chronique à angle ouvert sont fréquemment associés aux occlusions veineuses.
La baisse de vision est plus ou moins sévère.
Le diagnostic est porté par l’ophtalmologiste à l’examen du fond d’œil.
Un bilan complémentaire peut être réalisé : OCT +/- angiographie à la fluorésceine ou retinophotos.

Les 2 mécanismes à l'origine de la baisse de vision
- l’ischémie rétinienne par ralentissement du flux sanguin dans la rétine qui pourra nécessiter un traitement laser.
- l’oédeme maculaire qui pourra nécessiter en fonction de la baisse visuelle, un traitement par injections intra-vitréennes d’anti-inflammatoire ou d’anti-VEGF (en 2ème intention un traitement laser peut vous être proposé dans certaines formes d’occlusion veineuse).
La maladie peut durer plusieurs mois voire plusieurs années. La perte visuelle est très variable. Certains patients peuvent guérir spontanément, d’autres malgré de nombreux traitements peuvent garder une vision altérée.
La myopie forte est une maladie évolutive définie par une distension excessive du globe oculaire.
La myopie forte ou myopie maladie est définie par une erreur réfractive égale ou supérieure à -6 dioptries, c’est-à- dire la nécessité d’être corrigé par un verre correcteur de puissance égale à – 6 dioptries ou plus. On peut aussi définir la myopie forte par une longueur axiale supérieure à 26 millimètres (la longueur axiale standard de l’œil est d’environ 23 mm).
C’est une maladie évolutive avec un accroissement progressif du globe oculaire au cours de la vie.
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La Myopie forte
La myopie forte s'associe à un risque accru de :
- Cataracte
- Glaucome chronique
- Trouble de l’oculomotricité
- Décollement de rétine
Certaines complications sont propres à la myopie forte :
- 4 complications médicales :
- Atrophie choroïdienne ou choroïdose myopique est l’amaincissement d’une des couches de la rétine, l’épithelium pigmentaire, et de la choroïde. L’évolution des plages d’atrophie se fait quasiment toujours vers leur extension. Il n’y a pas de traitement permettant de soigner ces plages d’atrophie, ni de stopper leur évolution.

- Rupture de la membrane de Bruch peuvent passer inaperçu ou entrainer une hémorragie maculaire. La membrane de Bruch est une couche élastique entre la rétine et la choroïde qui peut souffrir de l’élongation du globe oculaire. Il n’y a pas de traitement, ces ruptures de la Bruch vont cicatriser spontanément. Au stade initiale il est important de faire le diagnostic différentiel avec un éventuel néovaisseau choroïdien qui nécessite lui un traitement par injection intra-vitréenne. Pour cela on peut s’aider d’une angiographie. Le retentissement de ces ruptures de la membrane de Bruch va dépendre de leur localisation: si elles sont en dehors du centre de la macula, l’acuité visuelle sera conservée. Si elles touchent le centre de la macula, elles peuvent entrainer une baisse de vision et/ou des déformations.
- Macula bombée est une anomalie décrite récemment par le Professeur A. Gaudric. Il s’agit d’un épaississement en dôme de la sclére au niveau de la macula. Elle peut entrainer une baisse de vision. Le diagnostic se fait à l’OCT. Un décollement séreux rétinien peut se voir au sommet du dôme. Il n’y a pas de traitement.
- La myopie est la deuxième cause de néovaisseau choroïdien après la dégénérescence maculaire liée à l’âge. Le plus souvent ils entrainent une baisse d’acuité visuelle brutale associée à des métamorphopsies. Le diagnostic se fait à l’OCT associé à l’angiographie. Le traitement est le même que dans la DMLA exsudative : ce sont les injections intra-vitréennes d’anti-VEGF. Le LUCENTIS® a l’AMM (Autorisation de Mise sur le Marché) depuis Juillet 2013 dans cette indication, et le remboursement par la sécurité sociale.

- 4 complications chirurgicales :
- Le décollement de rétine du pôle posterieur est plus fréquent chez le myope fort qui a la caractéristique de faire des déchirures para-vasculaires ou des décollements de rétine sur trou maculaire. Le traitement est chirurgical par voie de vitrectomie.
- Les trous maculaires ou les membranes épi-rétiniennes chez le myope fort se traitent de la même manière que chez le non myope. Par contre étant donné le fort risque de complications chez ces yeux malades, il est fortement déconseillé de les opérer en l’absence de symptôme visuel.
- Le fovéoschisis est un clivage entre les différentes couches de la rétine au niveau de la macula. Il évolue de façon très lente et n’entraine pas forcement de baisse de vision. Le diagnostic se fait à l’OCT. La surveillance est de rigueur. Si le fovéoschisis entraine une baisse de vision notable, une chirurgie pourra être envisagée à type de vitrectomie+/-pelage+/-gaz.
- Membrane épi-rétinienne
Une surveillance ophtalmologique régulière, au moins annuelle, est donc nécessaire en cas de myopie forte. Le bilan ophtalmologique doit comporter un examen clinique standard avec l’acuité visuelle corrigée de loin et de prés, la prise du tonus intra-oculaire, l’examen des segments antérieurs à la lampe à fente (analyse du cristallin notamment) et un fond d’œil dilaté. De plus un OCT maculaire permettra dans de nombreux cas un diagnostic plus précis.
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La CRSC (ChorïoRetinite Sereuse Centrale)
La CRSC (ChorïoRetinite Sereuse Centrale) est une maladie inflammatoire de la rétine et de la choroïde.
Elle touche majoritairement les hommes jeunes. Elle est favorisée par l’anxiété et est nettement aggravée par la prise de traitement corticoïde par voie générale ou locale (pommades cutanées ou sprays nasaux). En effet un taux élevé de cortisone est retrouvé chez ces patients (stress, grossesse, traitement corticoïde, maladie de Cushing).
La CRSC se caractérise par la présence de liquide dans la rétine venant d’un « point de fuite ». Dans 90% des cas, ce point de fuite cicatrise spontanément en 3 à 4 mois.
Symptômes
- une baisse de vision
- la sensation de voir à travers un verre dépoli
Diagnostic
Il se fait au fond d’œil, il est confirmé à l’OCT et à l’angiographie. L’angiographie à la fluorescéine permet d’éliminer une autre maladie et de repérer le point de fuite ; dans certains cas l’angiographie au vert d’indocyanine est indispensable pour guider le traitement ou éliminer un néovaisseau choroïdien.

Evolution, pronostic et traitements
La CRSC évolue le plus fréquemment en une poussée unique de guérison spontanée. En cas de persistance des signes, un traitement par laser du point de fuite doit être envisagé. Si le point de fuite est à distance du centre de la macula, un traitement par laser argon direct pourra être envisagé. Si le point de fuite est trop proche du centre de la macula, un traitement laser direct serait trop dangereux pour la vision, il faut envisager un traitement par photothérapie dynamique hors AMM.
Certaines formes de CRSC ont une évolution récidivante, chronique, touchant plus ou moins les 2 yeux. On l’appelle alors Epithéliopathie Rétinienne Diffuse. L’évolution est moins bonne, et le traitement plus difficile.
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Déchirure rétinienne
Lors du décollement postérieur du vitré, il peut se produire une déchirure de la rétine.
Les signes évocateurs
Ils peuvent être des flahs sur la périphérie des champs visuels (= phosphènes) ou l’apparition subite de corps flottants (= myodésopsies).
Devant l’apparition de tels symptômes, il est recommandé de réaliser un fond d’œil dilaté dans les 10 jours. Si une déchirure de la rétine est vue lors de l’examen du fond d’œil par votre ophtalmologue, il est recommandé de réaliser un traitement laser de la déchirure : le cerclage de la déchirure par laser permettra de « souder » la rétine à la paroi de l’œil et d’ainsi empêcher le liquide présent dans l’œil de passer sous la rétine et de la décoller.
Le traitement au laser
Ce traitement laser est réalisé au cabinet de l’ophtalmologue, sous anesthésie locale. Il n’aura pas d’incidence sur votre vision. C’est un traitement préventif du décollement de rétine. Une déchirure rétinienne non traitée par laser à 50% de chance d’évoluer vers un décollement de rétine.


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Le Glaucome
Votre consultation
Malvoyance
Définition légale
En France la déficience visuelle toucherait de 3,1 millions de personnes tout âge confondu.
Définition de l’OMS : Légalement en France l’OMS situe à 1/20ème la frontière entre malvoyance et cécité, et définit 5 catégories de déficiences visuelles :
- Catégorie 1 : La déficience visuelle moyenne : acuité visuelle binoculaire corrigée inférieure à 3/10ème et supérieure à 1/10ème, avec un champ visuel d’au moins 20°.
- Catégorie 2 : La déficience visuelle sévère : acuité visuelle binoculaire corrigée inférieure à 1/10ème et supérieure ou égale à 1/20ème, avec un champ visuel compris entre 10° et 20°. En pratique, les sujets comptent les doigts comptent les doigts de la main à 3 mètres.
Les 3 catégories suivantes correspondes à la notion de cécité :
- Catégorie 3 : La déficience visuelle profonde : acuité visuelle binoculaire corrigée inférieure à 1/20ème et supérieure ou égale à 1/50ème, avec un champ visuel compris entre 5° et 10°. En pratique, le sujet compte les doigts à 1 mètre.
- Catégrorie 4 : La cécité presque totale : acuité visuelle binoculaire corrigée inférieure à 1/50ème, mais perception lumineuse préservée, avec un champ visuel inférieur à 5°. En pratique, le sujet ne compte pas les doigts à 1 mètre.
- Catégorie 5 : La cécité absolue. Pas de perception lumineuse, à fortiori absence de l’œil.
En résumé :
- Sont considérées comme malvoyants, les personnes dont l’acuité visuelle du meilleur œil et après correction, est située entre 1/20ème et 3/10ème et/ou dont le champ visuel est égal ou inférieur à 20°.
- Sont considérées comme aveugles, les personnes dont l’acuité visuelle du meilleur œil et après correction, est égale ou inférieure à 1/20ème et/ou dont le champ visuel est très réduit.
La première cause de cécité dans le monde est la cataracte, à l’origine de 40% des cas.
Dans les pays industrialisés, ce sont les maladies de la rétine et du nerf optique qui sont le plus souvent à l’origine de malvoyance. Au premier rang on retrouve les pathologies dégénératives touchant surtout les personnes de plus de 50 ans comme : la DMLA, le glaucome, la rétinopathie diabétique…
D’autres causes peuvent aboutir à des états de malvoyance, comme la myopie forte et ses conséquences (décollement de rétine…), les traumatismes oculaires, les affections héréditaires (rétinite pigmentaire, maladie de Stargardt, atrophies optiques…).
Rééducation orthoptique basse vision à Montpellier
La rééducation Basse Vision s’adresse aux patients atteints de malvoyance (vision comprise entre 3/10 et 1/50 et/ou champ visuel inférieur à 20°) : soit dans une atteinte centrale (ex : DMLA), soit dans une atteinte périphérique (ex : rétinite pigmentaire) ou encore dans une atteinte mixte.
Cette prise en charge s’effectue sur prescription médicale. Elle est remboursée à 100% par les caisses d’assurance maladie et par les mutuelles. Elle peut être pratiquée soit au cabinet, soit à domicile.
Elle débute par un bilan d’une heure qui permettra d’évaluer les plaintes et les besoins du patient, d’évaluer les différents paramètres de la fonction visuelle et d’élaborer avec le patient un projet de rééducation.
Le rythme et le nombre de séance seront déterminés par l’orthoptiste.
La rééducation BV n’améliore pas l’acuité visuelle mais permet d’utiliser au mieux les possibilités visuelles restantes du patient.
Aide optique
L’orthoptiste a un rôle majeur dans l’appropriation des aides optiques.
Le but de l’opticien spécialisé est de trouver le ou les équipements les mieux adaptés aux patients et à l’utilisation qu’il veut en faire.
Les MDPH et l’Assurance Maladie proposent quand à elles des aides permettant de financer les équipements souvent coûteux.
Il n’existe pas d’aide visuelle universelle. La prescription d’une aide visuelle est individualisée, en fonction des activités et des capacités de chaque patient.
Les aides visuelles peuvent être multiples :
Les aides optiques
- Verres filtrants spéciaux renforçant le contraste
- Verres filtrants réduisant le temps d’adaptation aux différentes conditions d’éclairage
- Lunettes téléscopiques grossissantes
- Téléscopes monoculaires
- Différentes loupes grossisantes et éclairantes, numériques ou non
- Pose de prismes dans certains cas spécifiques
Les aides numériques
Lunettes descriptives MyEye : Composé d’une caméra et d’un écouteur à conduction osseuse, ce système électronique s’adapte sur tous les types de montures de lunettes. Il permet de reconnaître et de lire les objets et textes pointés avec le doigt par la personne malvoyante. Aucune connexion internet n’est nécessaire. La reconnaissance est effectuée dans un petit boîtier déporté renfermant une batterie, les capacités d’intelligence artificielle et d’apprentissage nécessaire à la reconnaissance du monde environnant. L’intelligence artificielle est capable de lire des textes (un nom de rue, un menu, un journal, un livre …), ou de reconnaitre et nommer les personnes dont il a appris le visage, d’identifier des produits…
Applications descriptives et de reconnaissance optique de caractère (OCR) sur smartphone ou tablette.
A l’interieur un éclairage approprié du plan de travail est capital.
Pour la lecture, il existe des bibliothèques sonores, ou le service en ligne Audible
Les aides pratiques : réveils parlants, téléphones grosses touches, …
Aide sociale
En France, la cécité légale est définie par une acuité visuelle inférieure à 1/20 pour le meilleur œil après correction. Le port de la canne blanche est autorisé lorsque l’acuité visuelle du meilleur œil est au plus égale à 1/10 pour le meilleur œil après correction.
Une personne est considérée comme malvoyante si son acuité visuelle après correction est comprise entre 3/10 et 1/20, OU si son champ visuel est compris entre 10 et 20 degrés. La réduction du champ visuel est également prise en compte pour l’appréciation de taux d’incapacité par la CDAPH suivant le guide-barème du 4 novembre 1993.
- Pour les personnes de moins de 60 ans (et jusqu’à 75 ans, si le handicap a été reconnu avant l’âge de 60 ans), le seul interlocuteur est la Maison Départementale des Personnes Handicapées ou MDPH. La maison compétente est celle affiliée au lieu de résidence.
Toute ouverture de droit ou demande prestation (carte d’invalidité, carte de stationnement, reconnaissance travailleur handicapé…) sera à déposer à la MDPH à laquelle vous êtes affilié. - En ce qui concerne la prise en charge à 100% de la malvoyance : L’ophtalmologiste donnera les informations nécessaires au médecin traitant pour la rédaction du « certificat de protocole de soin ».
Le médecin traitant renseignera le formulaire « protocole de soin » qui permet de bénéficier d’une prise en charge à 100%.
Formulaire à télécharger à partir de ameli.fr - En ce qui concerne la rééducation basse vision, l’ophtalmologiste prescrira un bilan orthoptique. L’orthoptiste lui indiquera le nombre de séances nécessaires.
- En ce qui concerne les aides optiques, la prestation de compensation du handicap (PCH) est délivrée par les MDPH Le demandeur doit remplir un dossier, présenter un projet de vie et joindre un devis. L’Assurance Maladie est sollicitée lors de la procédure, mais il est inutile de la contacter directement. Le dossier est étudié en Comission des droits et de l’autonomie des personnes handicapées (CDAPH) en vue du remboursement partiel ou total de l’équipement.
- Pour les personnes âgées de 60 ans et plus : les CCAS (Centre Communale d’Action Sociale) et les CLICG (Centres Locaux d’Information et de Coordination en Gérontologie) dépendent des mairies du lieu de résidence de l’intéressé. Il exite également la Prestation supplémentaire de scours (PCS) : S’adresser à l’accueil de la CPAM du bénéficiaire pour monter un dossier de prestation extralégale de financement d’équipements liés au handicap. Attention à ne pas avoir acheté le matériel avant, car généralement seul le devis est accepté.
- Pour les personnes âgées de 60 ans et plus en perte d’autonomie : le service social de l’APA (Aide Personnalisée d’Autonomie) dépend du conseil général du département de résidence de l’intéressé.
La mise en place d’un dossier administratif nécessite la compétence d’un professionnel du social.
La conduite automobile
Pour l’obtention du Permis A, le code de la route requiert :
- Pour les 2 yeux 5/10ème d’acuité minimum, c’est-à-dire l’acuité visuelle du meilleur œil doit être de 5/10ème ou plus, quelque soit l’acuité de l’autre œil.
- Un champ visuel binoculaire horizontal de 120° minimum.
Pour en savoir plus : consulter les Arrêtés du 21 Décembre 2005 et du 31 Août 2010
Nous sommes convaincus que l’ère digitale est une chance pour améliorer la santé de nos patients.
Nous avons mis en place au centre un système informatique moderne qui nous permet de mieux collaborer en plus de nous passer presque totalemement du papier, et nous utilisons pour nos patients plusieurs applications allant également dans ce sens.
Quelles applications pour tester ma vision à la maison ?
Application Odysight (iPhone – Android), (sur prescription médicale uniquement)
Editée par Tilak Healthcare, Odysight est conçue pour suivre votre vision de manière ludique. Elle permet de réaliser facilement des tests visuels réguliers chez vous.
Elle propose deux tests standards pour évaluer l’évolution de votre vision. Ces tests renforcent le suivi du cabinet.
Les ophtalmologistes du centre suivent vos résultats à distance de manière totalement sécurisée.
En cas de baisse de vision, vous recevrez un message vous invitant à prendre rendez-vous pour une consultation.
Une fois vos tests réalisés, l’application permet de profiter d’un moment de détente en recomposant des puzzles à travers un univers coloré et animé.
L’application est un dispositif médical de classe I marqué CE.
Grille de Amsler (PDF), gratuit
La grille de Amsler est un test d‘auto-surveillance très simple à réaliser servant à mettre en évidence des signes évocateurs de précurseurs de DMLA. Le test est accessible sur le site du cabinet.
Quelle application pour comprendre le quotidien d’une personne touchée par la malvoyance ?
ViaOpta Daily (iPhone – Android), gratuit
Editée par Novartis pour simplifier les activités quotidiennes, elle est la première application gratuite regroupant autant de fonctionnalités destinées à faciliter la vie de personnes souffrant de troubles de la vision.
De la reconnaissance des objets, des couleurs, des billets de banque à la lecture d’un texte, en passant par l’accès simplifié aux contacts favoris, cette application est un véritable scanner de l’environnement.
Les utilisateurs pourront également plus facilement consulter la météo, avoir accès à un minuteur ou bien encore se servir de la fonctionnalité loupe pour lire des petits caractères. Le tout avec une assistance vocale.
Cette application aide à facilement coordonner les couleurs des vêtements, payer les achats en espèces et déchiffrer les petits caractères de certains documents.
ViaOpta Daily a vocation à être un vrai compagnon du quotidien. En pratique, cette application tire avantage de la caméra du smartphone et de l’audiodescription avec intelligence artificielle pour reconnaître les objets, lire des textes ou encore décrire des scènes.
Seeing AI (iPhone), gratuit
Editée par Microsoft, Seeing AI est une application gratuite qui raconte le monde qui vous entoure. Conçu pour les aveugles et les malvoyants, ce projet de recherche continue exploite la puissance de l’IA pour dévoiler le monde visuel et décrire de façon auditive les personnes, le texte et les objets à proximité.
Optimisé pour une utilisation avec la technilogie VoiceOver de chez Apple, l’application vous permet de reconnaître les éléments suivants :
• Texte court : énonce le texte dès qu’il apparaît devant l’appareil photo.
• Documents : fournit des conseils audio pour capturer une page imprimée et reconnaît le texte, ainsi que sa mise en forme d’origine.
• Produits : analyse les codes-barres, en utilisant des signaux sonores pour vous guider. Écoutez le nom et les informations de l’emballage, le cas échéant. (fonctionne avec iPhone 6 et versions ultérieures)
• Personnes : enregistre les visages des personnes pour vous permettre de les reconnaître et donne une estimation de leur âge, de leur sexe et de leurs émotions.
• Scènes (préversion anticipée) : écoutez une description générale de la scène capturée.
• Devise : reconnaît les billets de devise. (nécessite iOS 11)
• Couleur : identifie la couleur.
• Lumière : génère une tonalité audible correspondant à la luminosité de l’environnement.
• Images dans d’autres applications : il vous suffit d’appuyer sur « Partager » et « Reconnaître avec Seeing AI » pour décrire les images de Mail, Photos, Twitter et bien plus encore.
• Expérience d’exploration des photos : décrit les photos de votre téléphone
Rétine médicale
F.A.Q
Mon ophtalmo m’a parlé de dépôts dans la rétine ? Est ce que j’ai la DMLA ?
Les drusens sont des dépôts sous la rétine qui dénotent son mauvais fonctionnement. Ils sont le plus souvent asymptomatiques, mais peuvent évoluer vers une DMLA.

La prise de compléments vitaminiques et une bonne hygiène de vie ralentirait l’entrée dans la maladie. Il est aussi important de varier son alimentation afin de réduire les risques de développer la maladie.
Une surveillance ophtalmologique 1 à 2 fois par an est recommandée.
Mais surtout il vous est conseillé de vous auto-surveiller : périodiquement, environ 1 à 2 fois par mois, cachez un oeil puis l’autre, si vous voyez les lignes droites déformées (encadrements des portes, quadrillages, test d’Amsler…), consultez votre ophtalmologiste.
Testez votre macula avec la grille d’Amsler : cliquez ici.
Vous pouvez aussi demander à votre ophtalmologiste de vous prescrire une application d’auto-surveillance sur smartphone qui s’apelle Odysight. Cliquez ici pour plus d’informations.
Comment se protéger de la DMLA ?
La HAS (Haute Autorité de Santé) donne les recommandations suivantes en ce qui concerne la prévention de la DMLA
Avant l’âge de 50 ans : il est recommandé
- de lutter contre la surcharge pondérale (objectif : IMC < 25)
- de lutter contre le tabagisme,
- de lutter contre l’hypercholestérolémie et l’hypertension artérielle
Sur le plan nutritionnel
Il est recommandé de consommer :
- du poisson (gras de préférence) au moins trois fois par semaine
- des légumes verts au moins trois fois par semaine
- des fruits à haute teneur en vitamines C et E quotidiennement
Voir aussi notre liste d’aliments recommandés pour optimiser vos menus.
Vous pouvez aussi utiliser les compléments alimentaires spécifiquement développés pour limiter la survenue d’une DMLA exsudative.
Enfin, pour les patients présentant des signes précurseurs de DMLA (drusen), un complément alimentaire vitaminé spécifique est recommandé.
Existe-t'il des compléments alimentaires pour soigner la DMLA ?
En effet, des études on montré l’efficacité de complements alimentaires spécifiques dans deux cas :
- Prévention de l’atteinte du second oeil lorsqu’un oeil est déjà atteint
- Prévention de la survenue d’un néovaisseau choroïdien en présence de drusen
Pour les patients ayant une atteinte unilatérale de DMLA exsudative, l’autre œil sans néovaisseaux choroïdiens reste à haut risque de développer une DMLA exsudative.
Le risque peut sensiblement être réduit sur une période de cinq ans, en prenant les suppléments recommandés dans l’étude AREDS 2, dans laquelle a été évalué l’effet protecteur d’une association d’anti-oxydants à hautes doses : vitamine C (500mg/j), vitamine E (400mg/j), bêta-carotène (15mg/j) et Zinc (80mg/j).
L’étude a évalué le risque d’évolution vers une forme évoluée de la DMLA du second oeil à seulement 25% sur une durée de 5 ans.
Il existe différentes marques de compléments alimentraires, avec des dosages différents. Demandez à votre ophtalmologistes lequel est le plus adapté.
Les compléments alimentaires ne remplacent pas une alimentation saine et équilibrée (voir notre liste d’aliments recommandés contre le vieillissement oculaire).
Enfin, un mode de vie sain permet également de réduire le risque de survenue de la maladie.
En revanche, une fois que les néovaisseaux choroïdiens sont apparus, le seul traitement à l’heure actuelle consiste en la réalisation d’injections intra-vitréennes d’anti-VEGF.
Quels aliments permettent de ralentir le vieillissement oculaire ?
Ces micro-nutriments sont ceux qu’on retrouve dans les compléments alimentaires vendus par les laboratoires pharmaceutiques, et qui ont fait leurs preuves dans l’étude AREDS 2 avec les concentrations données ci dessous.
Nous vous fournissons une équivalence nutritionnelle entre quelques aliments et la quantité de micro-nutriments contenus dans 1 gélule, qui vous aidera à optimiser dans vos menus les apports en micro nutriments essentiels.
- Aliments contenant des Oméga-3 (DHA) : 194mg
Equivalent à : 68g de calamar, 23g de saumon, 135g de thon en boite, 10g de maquereau, 11g de sardine grillée, 15g de hareng, 142g de noix de Saint Jacques
- Vitamine C : 80mg
Equivalent à : 200g d’orange, 266ml de jus de mangue, 1 kiwi, 67g de poivron cru et 108g de poivron cuit, 319g de framboises fraiches, 40g de cassis frais, 571g de tomates crues, 286g de tomate cerise, 1240g de pomme
- Vitamine E : 12mg
Equivalent à : 508g d’avocat, 48g d’huile d’olive, 28g d’huile de colza, 300g d’abricots secs, 212g de noisettes, 82g d’amandes, 338g de noix séchées
- Caroténoïdes : 10mg Lutéine + 2mg Zéaxanthine
Equivalent à : 100g d’épinards, 857g de brocolis, 520g de courge d’été, 50g de choux vert, 885g de mais jaune, 484g de pois verts, 20 oeufs
- Aliments contenant du Zinc : 10mg
Equivalent à : 213g d’épaule d’agneau, 100g de boeuf braisé, 200g de bifteck (grillé), 231g de crabe, 50g d’huitres crues, 200g de comté, 244g de cantal, 254g de pain complet
- Aliments contenant du Cuivre
Équivalent à : 555g de riz blanc cuit, 427g de pois chiches, 397g de pousses de soja, 5g de foie de veau, 76g de homard, 100g d’amandes
A quoi sert le laser sur la rétine ? Est-ce une opération ?
- Le laser argon permet de traiter les déchirures et trous de la périphérie rétinienne qui seraient susceptibles de causer un décollement de rétine. Le cerclage de la lésion au laser permet de créer une cicatrice solide autour de la déhiscence qui empêchera le liquide intra-oculaire de passer à travers et de soulever la rétine. Ce traitement n’empèche pas l’apparition de nouvelles déchirures. En général une à deux séances suffisent.


- Le laser sert au traitement des rétinopathies diabétiques évoluées pour stopper leur évolution vers des formes gravissimes. On traite alors au laser les zones de rétine qui ne sont plus oxygénées. Plusieurs séances sont nécessaires, de façon plus ou moins espacée en fonction de la sévérité de l’atteinte rétinienne. Le laser ne permettra pas d’améliorer la vision, il peut même entrainer une baisse de vision transitoire. Par contre il est indispensable pour sauver l’œil de complications plus graves encore.
- D’autres affections rétiniennes peuvent nécessiter un traitement par laser (choriorétinite séreuse centrale ou CRSC, macroanvrysme…)

Comment se déroule une séance de laser ? Est ce douloureux ? Est ce que je risque de perdre la vue ?
Les séances de laser se déroulent au cabinet lors d’une consultation.
Le patient est assis devant l’appareil, après dilatation pupillaire par l’instillation de collyre. Un certain nombre d’impacts laser sera appliqué avec interposition d’un verre placé sur l’œil. L’œil est insensibilisé par un collyre. La séance dure environ une dizaine de minutes.
Une sensation d’éblouissement et parfois de piqûre peut être ressentie pendant la séance de laser. Au décours, une sensation de vision floue peut y être associée. La douleur ressentie pendant la séance est très variable selon le patient, et nécessite un traitement antalgique supplémentaire dans de rares cas. Le laser multispot que nous utilisons au cabinet permet d’effectuer plusieurs impacts de laser simultanément, ce qui réduit beaucoup la gène ressentie.
Les complications graves de la photocoagulation sont rares (altérations du champ visuel, baisse de vision durable). Des complications moins graves peuvent survenir (kératites).
Dans la plupart des cas, le traitement laser des pathologies rétiniennes permet de prévenir des baisses visuelles ultérieurs graves, mais ne donnera pas de gain visuel.

Quelle est l'anatomie de l'œil ?
L’oeil est un organe sphérique d’un diamètre d’environ 23mm. Le globe oculaire se trouve dans la cavité orbitaire. Il est mobile grâce aux muscles oculomoteurs. Il est protégé en avant par les paupières et les larmes. Il est relié au cerveau en arrière par l’intermédiaire du nerf optique.
Il faut imaginer l’oeil comme une balle de ping-pong dont la paroi est formée de 3 tuniques, de l’extérieur vers l’interieur :
– La sclérotique, c’est le blanc de l’oeil qui est recouvert en avant par une petite muqueuse transparente, la conjonctive.
– La choroïde, qui est très vascularisée.
– La rétine, qui est responsable de la transmission de l’information visuelle vers le nerf optique, par l’intermédiaire des photorécepteurs. La macula est le centre de la rétine où les photorécepteurs sont les plus spécialisés et permettent la vision fine des choses.
La cornée est le hublot transparent de l’oeil en avant. Derrière, se trouve l’iris, diaphragme coloré dont l’ouverture permet l’adaptation à la lumière. L’orifice au centre de l’iris s’appelle la pupille. Puis derrière cela, il y a le cristallin qui est une lentille naturelle intégrée à l’oeil et qui permet la convergence des faisceaux lumineux sur la macula. Le cristallin est maintenu à la paroi de l’oeil par de petites fibres appelées zonules. Son opacification avec l’âge est la cataracte.
Le segment antérieur est la partie de l’oeil entre cornée et cristallin. Il est rempli d’un liquide transparent sécrété naturellement par l’oeil, l’humeur aqueuse.
Le segment postérieur est la partie en arrière du cristallin, jusqu’à la rétine. Il contient un gel aqueux, le vitré.
