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Espace Pitot

96 Place Jacques Mirouze

34000 Montpellier

  • Parking Indigo Peyrou-Pitot situé sous le cabinet (accès par le rue Gouan, ou la rue du Carré du Roi)
  • Parking Effia Arc de Triomphe à 250m
  • Depuis la Gare Saint-Roch ou Sud de France
  • En tramway, bus et vélo

96 Place Jacques Mirouze, 34000 Montpellier, France

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Déroulé d’une consultation de retine

La visite pour votre maladie de la rétine se déroulera de la manière suivante :

Accueil

À votre arrivée au cabient, vous serez accueilli.e par l’une de nos secrétaires. Elles vérifieront votre état civil et créeront votre dossier informatisé si c’est votre première visite. Si vous bénéficiez d’une prise en charge de vos frais de consultation, veuillez le préciser à votre arrivée pour faciliter le processus administratif.

Salle d'attente

Vous serez ensuite invité.e à patienter brièvement dans la salle d’attente. Des informations sur les maladies de la rétine, les examens et les avancées technologiques seront affichées sur un grand écran. Veuillez noter que des imprévus peuvent affecter les heures de rendez-vous, mais nous ferons de notre mieux pour minimiser les retards.

Pré-consultation avec l'Orthoptiste

Vous serez rapidement appelé.e en salle d’attente par l’un.e de nos orthoptistes. Ils/elles sont spécialement formé.e.s pour réaliser les examens nécessaires au diagnostic et au suivi des maladies de la rétine. L’orthoptiste vous posera des questions sur votre motif de consultation et vos antécédents médicaux. Ils mesureront également votre pression oculaire et contrôleront votre acuité visuelle.

Dilatation des pupilles

L’orthoptiste vous mettra un collyre qui dilate les pupilles dans les deux yeux afin de visualiser votre fond d’œil. Les gouttes peuvent provoquer une légère sensation de picotement, mais la dilatation en elle-même est indolore. Vous serez alors sensibilisé.e à la lumière pendant quelques heures, et il est important de noter que cela peut affecter votre capacité à conduire.

Examens d'imagerie

Une fois vos pupilles dilatées, vous serez appelé.e par l’orthoptiste chargé.e des examens d’imagerie. Ils/elles réaliseront différentes images de votre rétine à l’aide d’appareils tels que l’OCT, l’OCT-A et la rétinophotographie. Ces examens sont simples, sans douleur et ne prennent que quelques minutes.

Angiographie

Dans certains cas, le médecin ophtalmologiste peut demander la réalisation d’une angiographie pour des examens plus détaillés des vaisseaux de la rétine. Cet examen consiste en l’injection d’un colorant dans une veine du pli du coude. L’orthoptiste et un.e infirmier.e vous accompagneront tout au long de cette procédure, qui dure généralement de 5 à 10 minutes.

Consultation médicale avec l'ophtalmologiste

Après une courte attente, vous serez appelé.e en salle d’attente par l’ophtalmologiste. Ils/elles passeront en revue les examens réalisés précédemment et discuteront avec vous du meilleur traitement à suivre. Pendant la consultation, vous serez assis.e dans un fauteuil et l’ophtalmologiste examinera votre œil à l’aide d’une lampe à fente. Ils/elles vous expliqueront les résultats et vous donneront des informations sur la prise en charge de votre maladie. N’hésitez pas à poser toutes vos questions et à exprimer vos préoccupations.

Formalités de sortie

Après la consultation, vous repasserez par l’accueil pour les formalités de sortie. Si vous avez d’autres questions, l’équipe reste à votre disposition pour y répondre.

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Recherche

Le Centre Montpellier Ophtalmologie mène depuis sa création des études observationnelles pour les patients volontaires afin d’étendre le champ des connaissances. Ainsi une étude nationale multicentrique sur l’efficacité du Beovu a été menée au sein du centre de façon prospective. Actuellement nous participons à des études d’efficacité de nouvelles thérapeutiques dans la DMLA exsudative en collaboration avec d’autres centres universitaires.

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F.A.Q

Quels symptômes doivent vous faire consulter en urgence ?

  • des métamorphopsies ou déformations des lignes droites
  • des myodésopsies ou corps flottants d’apparition aigue
  • des phosphènes ou flashs lumineux en périphérie de votre champ de vision
  • une baisse de vision soudaine, en vision de loin ou de prés
  • un scotome ou apparition d’une tache sombre au milieu de votre champ de vision
  • l‘amputation de champ visuel ou voile sombre accompagné ou non d’une baisse de vision

Quel est le degré d’urgence ?

Les maladies médicales de la rétine (DMLA, OVCR…) doivent être prises en charge dans la semaine par un ophtalmologiste.

La plupart des pathologies chirurgicales de la rétine (membrane épi-rétinienne, trou maculaire, luxation d’implant…) ne sont pas des urgences.

La chirurgie du décollement de rétine est une urgence relative. Cela dépend de l’ancienneté du décollement et du statut de la macula (si elle est ou non décollée). Si la macula n’est pas décollée, le décollement doit être opéré dans les 48 heures ; si elle est décollée, il doit être opéré dans les 8 jours.

Les hématomes sous-rétiniens dans les formes graves de DMLA doivent être pris en charge dans les 10 jours.

Les rétinopathies diabétiques compliquées qui n’ont pas été traitées par laser peuvent dans certain cas être prises en charge chirurgicalement dans les 15 jours.

TOUT NOUVEAU SYMPTÔME INQUIÉTANT AU NIVEAU DE VOTRE VUE DOIT VOUS FAIRE CONSULTER UN OPHTALMOLOGISTE RAPIDEMENT.

Préparez votre visite

Renseignements et documents en vue de votre visite au cabinet.

Votre consultation au centre ophtalmologique des Arceaux approche. Voici quelques conseils pour la préparer au mieux.

  • Anticipez les questions de l’ophtalmo 

Pour répondre au mieux à vos attentes et préoccupations, votre ophtalmologiste voudra connaître la raison de votre visite. Est-ce pour un simple contrôle, un problème de vue, une maladie oculaire, une douleur oculaire, une baisse récente de votre vue malgré le port de lunettes, ou des symptômes tels que des mouches volantes devant vos yeux ? Précisez également quel œil est concerné et indiquez à quel moment les symptômes ont commencé et leur fréquence.

  • Que préparer pour votre visite chez l’ophtalmologiste ?

Si vous consultez au Centre Ophtalmologique des Arceaux pour la première fois

Si vous consultez pour la première fois dans notre cabinet, il est recommandé de récapituler vos antécédents médicaux personnels (allergies, maladies, chirurgies, etc.) ainsi que vos traitements en cours, même s’ils ne semblent pas directement liés aux yeux. Apportez les copies de vos ordonnances et des comptes-rendus opératoires, pour faciliter la prise en charge.

N’oubliez pas de mentionner les antécédents familiaux liés à la vue. Informez-nous de tout ce qui concerne les maladies oculaires ayant un caractère héréditaire, telles que la rétinite pigmentaire, le glaucome ou la dégénérescence maculaire liée à l’âge (DMLA).

Si vous êtes adressé par un autre professionnel de santé

Si vous êtes adressé par votre ophtalmologiste traitant ou un autre spécialiste, n’oubliez pas de nous apporter le courrier adressé au médecin rétinologue du centre. Rassemblez également les résultats des examens ophtalmologiques que vous avez déjà réalisés, tels que l’OCT, les clichés d’angiographie ou les champs visuels, pour gagner du temps.

Pour ce qui est des lunettes et lentilles

  • Si c’est une visite de contrôle de vision, et que vous portez des lunettes, prenez-les avec vous. Si vous ne les avez plus en votre possession, vous pouvez venir avec votre dernière ordonnance à la place.
  • Si vous êtes porteur de lentilles de contact, prenez vos lunettes de secours pour garder un confort visuel pendant la consultation car la plupart des examens doivent être réalisés sans lentilles de contact.
  • Si vous avez pris ce rendez-vous car vous souhaitez une prescription de lunettes, il est préférable d’enlever vos lentilles souples 24h avant l’examen (72h avant pour les lentilles rigides). En effet, les lentilles déforment la cornée et peuvent modifier les corrections visuelles.
  • Si vous venez pour un renouvellement de prescription de lentilles, pensez également à noter les références exactes de celles que vous portez (par exemple emportez un blister), ainsi que le produit avec lequel vous les entretenez.

Si vous devez conduire après votre consultation 

Lors de la prise de rendez-vous, n’hésitez pas à demander au secrétariat si le médecin prévoit de réaliser un fond d’œil avec dilatation de la pupille lors de votre consultation. La dilatation des pupilles est obtenue en utilisant des collyres spécifiques que nous vous administrerons au cabinet. Dans ce cas, votre vision sera légèrement perturbée pendant quelques heures après cet examen, qui est indolore. Vous pourrez vous déplacer à pied, mais vous serez ébloui par la luminosité et votre capacité à effectuer d’autres activités visuelles, telles que la conduite ou la lecture, sera impactée pendant quelques heures.

Prévoyez donc un temps d’attente au cabinet pour obtenir une dilatation suffisante (environ 20 minutes) et pensez à prendre les transports en commun ou à être accompagné(e). N’oubliez pas non plus de vous munir de lunettes de soleil pour atténuer l’éblouissement en quittant le centre.

Notez qu’il est assez fréquent de découvrir, lors d’une simple consultation de contrôle, des problèmes de santé oculaire qui n’avaient pas été détectés auparavant et qui nécessitent des examens avec dilatation de la pupille. Nous sommes conscients des désagréments liés à cette dilatation imprévue et, en fonction de l’urgence, nous vous proposerons de réaliser les examens immédiatement ou de les programmer ultérieurement pour vous permettre de vous organiser.

  • La durée de présence au centre

Nous avons mis en place une organisation efficace et fluide pour réduire au maximum vos temps d’attente tout en vous permettant de passer le temps nécessaire avec le médecin pour poser toutes vos questions. Pour TOUTES les consultations, notre équipe d’orthoptistes vous recevra pour effectuer les examens nécessaires avant votre visite chez l’ophtalmologiste.

Pour les consultations de contrôle simples, prévoyez environ 30 minutes de présence au centre. Pour les consultations plus complexes nécessitant des examens tels que l’angiographie ou la programmation d’une chirurgie, prévoyez de 60 à 90 minutes. Enfin, pour les consultations de suivi des maladies rétiniennes déjà diagnostiquées avec un traitement par injections intra-vitréennes, notre organisation permet une durée de passage optimisée de 45 minutes.

Cependant, en raison de la nature des maladies rétiniennes, il nous arrive souvent de recevoir des patients dont l’état de santé nécessite une prise en charge immédiate, même sans rendez-vous préalable. Notre centre est préparé pour faire face à ce type de demande, mais des imprévus ou des cas particulièrement complexes peuvent parfois perturber notre respect des horaires de rendez-vous.

Nous comprenons que de longues attentes peuvent perturber votre emploi du temps. Si vous avez des contraintes, veuillez en informer le secrétariat afin que nous puissions vous fournir un service satisfaisant.

  • Aspects administratifs

La carte Vitale accélère grandement le remboursement des frais de consultation. Si vous n’avez pas de carte Vitale, il vous sera délivré une feuille de soins, à remettre à votre organisme d’Assurance Maladie.

Il faudra également vous munir d’un moyen de paiement car le centre ne pratique pas le tiers payant en dehors des cas prévus par la réglementation (CSS, CMU-C, et ticket modérateur des soins en rapport avec une ALD).

Si vous bénéficiez d’un de ces régimes de dispense d’avance de frais, pensez à vous munir de votre attestation.

Nous espérons que ces informations vous aideront à vous préparer au mieux pour votre visite au Centre Ophtalmologique des Arceaux. Votre confort et votre bien-être sont notre priorité, et nous nous engageons à fournir des soins oculaires de qualité, tout en veillant à répondre à vos besoins et à vos préoccupations. Si vous avez d’autres questions ou besoins spécifiques, n’hésitez pas à nous en faire part. Nous serons ravis de vous aider. 

Ai-je droit à une prise en charge du transport ?

La prescription d’un bon de transport est un acte médical qui engage la responsabilité de votre médecin.

Il ne peut donc vous être accordé qu’à certaines conditions régies par une réglementation stricte.

  • Je dois être hospitalisé (complète ou ambulatoire) pour une intervention

Oui, j’y ai droit

  • En VSL ou taxi conventionné
  • En voiture particulière

NB : La consultation de pré-anesthésie ne donne pas lieu à une prise en charge. 

NB : La prescription d’une ambulance est réservée aux patients devant être allongés sous oxygène ou nécessitant une stricte surveillance. 

  • Je dois effectuer un transport de plus de 150km aller pour mon transport pris en charge

Une demande d’entente préalable doit être effectuée par mon médecin traitant.

  • Je me rends en consultation dans le cadre de mon diabète
  1. Je suis en ALD (Affection de Longue Durée) exonérante pour les yeux ET je présente une situation d’incapacité ou de déficience : Oui j’ai droit à un transport.
  2. Je suis en ALD (Affection de Longue Durée) exonérante pour les yeux SANS situation d’incapacité ou de déficience : Non je n’ai pas droit à un transport.
  • Je suis atteinte d’une DMLA et je ne suis pas traité par des injections (IVT)

Non je n’ai pas droit à un transport. 

  • Je suis atteint d’une DMLA et je suis traité par injections

Oui j’ai droit à un transport si mon médecin traitant fait une demande d’ALD non exonérante dans le cadre de ma DMLA (remboursement 75%)

  • Je ne suis pas en ALD

Non, je n’ai aucune condition de prise en charge du transport

  • Je peux réaliser les transports seul ou accompagné en véhicule personnel ou en transports en commun et je suis en ALD

Oui, je peux demander un bon de transport pour ce type de déplacement.

  • Mon traitement et mes examens sont en rapport avec un Accident de Travail ou une Maladie Professionnelle

Oui, j’ai droit à un transport si mon état médical le justifie.

Comment se déroule une étude clinique ?

Pourquoi faire des études cliniques ?

Le traitement des pathologies rétiniennes fait l’objet d’une intense activité de recherche clinique.

Les enjeux sont forts car les pathologies rétiniennes comme la DMLA sont la première cause de malvoyance dans les pays développés. La malvoyance engendre, en plus de drames personnels, une perte d’autonomie dont les coûts sont importants pour la société (aides à domicile, adaptations de postes de travail, …). L’amélioration du traitement de ces maladies permet d’augmenter le niveau d’autonomie des patients et de maitriser les coûts liés à la perte d’autonomie.

C’est pourquoi des études (ou essais) cliniques sont mises en oeuvre, pour pouvoir valider la sécurité et l’efficacité de nouvelles molécules de plus en plus performantes en termes de résultats visuels ou de durée d’action.

À l’origine de toute étude clinique, il y a un promoteur : c’est un laboratoire qui a développé le nouveau médicament et qui porte la responsabilité de l’étude, en assure le financement et la réalisation.

 

Quels sont les différents types d’essai clinique ? 

Lors de sa mise au point, avant la mise sur le marché (AMM), un nouveau médicament doit obligatoirement passer par toute une série d’études successives, afin de valider de façon impartiale son efficacité et sa tolérance.

  • Les études de Phase 1

Une étude de phase 1 est le préliminaire à l’étude d’efficacité d’un médicament. Elle a lieu après la phase pré-clinique in vitro ou sur les animaux. Il s’agit d’évaluer la tolérance et l’absence d’effets indésirables chez des sujets le plus souvent volontaires sains, indemnisés (et non rémunérés) pour cela. Parfois ces essais peuvent être proposés à des patients en impasse thérapeutique, pour lesquels le traitement étudié représente la seule chance. Les groupes étudiés sont le plus souvent de petite taille (20 à 80 participants).

  • Les études de Phase 2

La phase 2 ou “étude pilote” consiste à déterminer la dose optimale du médicament et ses éventuels effets indésirables. Population éligible : souvent moins de 500 patients.

  • Les études de Phase 3

La phase 3 ou “étude pivot” est l’étude comparative d’efficacité proprement dite. Elle compare le traitement soit à un placebo, soit à un traitement de référence déjà existant. Les groupes sont de taille importante, souvent plusieurs milliers de participants. L’essai est dit réussi si le médicament prouve sa non-infériorité au placebo ou au traitement de référence.

Pour certaines études dites “en double aveugle” (on dit aussi “à double insu”), le patient est randomisé : c’est à dire qu’il est inclus par tirage au sort grâce à un ordinateur soit dans un groupe de l’étude qui reçoit le nouveau médicament, soit dans un groupe de contrôle qui reçoit le traitement de référence ou bien un placebo. La randomisation représente le seul moyen de savoir de façon impartiale si l’efficacité d’un nouveau traitement est supérieure à celle d’un traitement de référence ou un placebo. Ni le médecin, ni le patient, ne savent à quel groupe appartient le patient (dans ce cas, le médecin qui réalise l’injection est différent de celui qui réalise la consultation d’évaluation). En cas de problème médical grave apparaissant lors d’un tel essai, la levée de l’insu peut être nécessaire et est rendue possible par une procédure spécifique.

Les études de phase 3 peuvent aussi permettre de tester de nouveaux modes d’évaluation de l’efficacité d’un nouveau médicament avant sa commercialisation, comme par exemple une nouvelle méthode d’imagerie. Elles sont alors souvent dites “en ouvert” et ne disposent pas de dispositif de “double aveugle“.

  • Les études de Phase 4

La phase 4 (ou “post-AMM”) est le suivi à long terme d’un traitement alors que le traitement est autorisé sur le marché. Elle doit permettre de dépister des effets secondaires rares ou des complications tardives.

Pourquoi participer à une étude clinique ?

  • Pour un centre médical, être sélectionné pour participer à ce type de protocoles de recherche témoigne de son respect de ce qu’on appelle les Bonnes Pratiques Cliniques. Les BPC constituent un ensemble d’exigences de qualité dans les domaines éthique et scientifique, reconnues au plan international, devant être respectées lors de la conduite des études cliniques. Les objectifs sont la protection des droits, la sécurité et la protection des personnes se prêtant à ces recherches, la crédibilité et la confidentialité des données à caractère personnel et des résultats de ces recherches.

Seule une faible proportion de centres médicaux réunissent toutes les conditions pour mener des essais en suivant les Bonnes Pratiques Cliniques. En plus du matériel requis, tout le personnel du centre doit avoir une expérience et une formation adéquates. 

Le Centre Rétine Montpellier participe à de telles études cliniques

  • Pour nos patients inclus, cela se traduit par un suivi soigné tout en bénéficiant d’un parcours privilégié, avec les meilleurs traitements disponibles, dans des conditions de sécurité accrues. En effet, les médicaments à l’essai sont les plus innovants et participer permet d’y avoir accès avant leur commercialisation. Le participant met ainsi toutes ses chances du côté d’un meilleur traitement et contribue à faire avancer la médecine et la science. Également, les frais des visites de l’étude comme les trajets ainsi que le médicament expérimental sont pris en charge par le promoteur et donc gratuits pour le patient (uniquement pour les études de phase I, II et III).

 

Est-ce risqué de participer à un essai clinique ?

La recherche clinique est très encadrée par la loi, à l’échelle européenne et nationale. Les essais doivent obtenir une autorisation de l’Agence Nationale de Sécurité du Médicament et des produits de santé (ANSM) et du Comité de Protection des Personnes (CPP). Ces organismes jugent si l’essai se justifie, et si les conditions de sécurité sont remplies.

L’essai ne peut pas démarrer sans ces deux autorisations. C’est donc très peu risqué, et les accidents éventuels sont couverts par des assurances très solides.

 

Quels sont les droits des patients ?

Le consentement libre et éclairé du patient est impératif et obligatoire avant toute procédure ou examen relatif à l’essai. L’ensemble de des informations liées au protocole est indiqué dans un document écrit : le formulaire d’information et de consentement, remis au patient. Le patient dispose d’un délai pour décider de participer ou non à l’essai. Si le patient accepte de participer, lui et le médecin investigateur complètent conjointement le formulaire de consentement éclairé. Il est la preuve écrite que le patient a compris l’essai qui lui est proposé et qu’il accepte librement d’y participer.

Un patient peut, à tout moment, décider d’interrompre sa participation à un essai clinique sans avoir à se justifier. Dans ce cas, il a juste à le demander au médecin, et les procédures de sortie d’étude seront réalisées conformément au protocole. Puis, le patient continuera d’être pris en charge par le médecin pour recevoir les soins appropriés au traitement de sa maladie, avec les traitements commercialisés. 

Enfin, le patient a le droit d’avoir accès aux résultats de l’essai, qui sont en général disponibles 1 an après la fin de l’étude. Malheureusement, ceux-ci sont souvent en anglais, mais les médecins se feront un plaisir de vous les expliquer dans un langage que vous comprenez.

 

Comment participer à un essai clinique ?

Pour chaque essai clinique, il existe des critères spécifiques d’inclusion et d’exclusion des participants dans l’essai.

Ces critères sont en général basés sur l’âge, la maladie et les antécédents médicaux de la personne.

Les critères d’inclusion ne sont pas destinés à rejeter une personne à titre personnel mais ils sont destinés à sélectionner les participants de façon appropriée afin de ne pas leur faire encourir de risques excessifs s’ils sont amenés à réaliser l’essai. Également, ces critères garantissent l’homogénéité des groupes, et donc l’obtention de résultats fiables, pertinents et robustes.

Les patients présentant les caractéristiques requises pour un des protocoles en cours sont identifiés par les médecins du Centre lors des consultations standard (c’est la phase de “screening“).

Si un patient réunit tous les critères, le médecin l’informe de la possibilité de participer à l’essai clinique (et lui explique les alternatives thérapeutiques si il refusait d’y participer). Si le patient est d’accord, il est alors convoqué rapidement pour une seconde visite et rentre chez lui avec toutes les informations pour réfléchir. À cette seconde visite, le patient peut poser ses éventuelles questions, et le consentement éclairé est recueilli par écrit ; d’autres examens sont effectués, puis son dossier est anonymisé et envoyé électroniquement de façon sécurisée sur base de données et à un centre international de lecture des images médicales indépendant (c’est l’inclusion).

Pour les études en “double aveugle”, le patient est ensuite randomisé (cf détails au dessus).

Le patient reçoit enfin une “carte de patient” qui comporte des informations sur l’essai clinique, l’investigateur principal et les coordonnées des institutions, ainsi que le numéro à appeler pour une levée d’insu d’urgence le cas échéant. Il est invité à montrer cette carte à tout professionnel de santé qu’il peut rencontrer et qui n’est pas impliqué dans l’essai clinique.

 

Comment se passe une étude clinique ?

Une fois le patient inclus, l’Orthoptiste coordonnateur de recherche clinique l’accompagnera avec le médecin de façon privilégiée le long de tout son parcours, tout en veillant au respect des Bonnes Pratiques Cliniques. Ce parcours consiste en une série de visites à intervalles prévus d’avance selon le protocole sur une période donnée (en général 1 an, mais cela peut être plus). 

Chaque visite au centre se déroule en trois parties :

  • L’orthoptiste s’occupe de l’acuité visuelle et de l’imagerie rétinienne (OCT, photo du fond d’œil, prise de la tension oculaire…). Les examens sont réalisés selon des protocoles très précis et sont donc un peu plus longs que pour une consultation conventionnelle.
  • Le médecin ophtalmologiste analyse les images, examine le patient, discute avec lui du traitement et recherche d’éventuels effets indésirables, en évaluant ainsi la tolérance et l’efficacité du traitement. 
  • Le médecin injecteur procède au traitement si nécessaire. Ce n’est pas le même médecin pour les études “en double aveugle”, mais cela peut être le même médecin pour le études “en ouvert”. 

Le patient sera donc toujours contrôlé par le même médecin, et pourra rentrer chez lui avec ses prochains rendez-vous déjà pris. La seule vraie contrainte pour le patient est le respect du calendrier de rendez-vous, car tout écart de quelques jours peut mettre en péril la fiabilité de l’essai. 

Les données des visites sont ensuites communiquées par le centre de façon anonyme à une plateforme électronique sécurisée (qu’on appelle le CRF) qui regroupe les données de tous les autres centres participant à l’étude. Les données sont analysées par le promoteur de l’étude à intervalles réguliers. 

Chez lui, le patient doit penser à informer au plus vite le Centre de la survenue de tout événement indésirable (qu’il semble lié au traitement à l’essai ou non) ainsi que de tout nouveau traitement pris. Les médecins ont l’obligation de tout documenter, du “simple Aspirine” pour un mal de tête à l’accident de moto !

À la fin du protocole d’étude, une dernière visite est réalisée ; puis le patient sera suivi de façon conventionnelle, pour recevoir les soins appropriés pour le traitement de sa maladie avec les traitements disponibles sur le marché. 

Le patient pourra être informé par le médecin des résultats de l’étude une fois les résultats analysés et publiés. La page de notre site web sur les études menées au centre est conçue dans ce sens.

En savoir plus sur nos études en cours ou passés

Qu’est ce qu’on appelle un fond d’oeil ?

Le fond d’oeil est la visualisation de la rétine dans son ensemble : le pôle posterieur avec la macula, le nerf optique, les vaisseaux rétiniens, et la périphérie de la rétine.

Afin d’avoir accès à l’ensemble de la rétine, une dilatation pupillaire est nécessaire. La dilatation de la pupille consiste à ouvrir le diaphragme que représente l’iris à l’aide de gouttes spécifiques. Cet obstacle levé, votre ophtalmolgiste pourra voir l’ensemble de la rétine par l’intermediaire d’un verre, avec contact sur l’oeil ou sans contact.

Quelle est son utilité ?

Le fond d’oeil permet une analyse de la rétine et du vitré.

  • Le vitré est le gel aqueux qui remplit l’oeil. Il est transparent.

Lorsqu’il se liquéfie et se condense, il peut entrainer des corps flottants.

S’il se détache de façon brutale de la rétine, il peut entrainer des flashs lumineux voire une déchirure rétinienne.

Lors d’une vitrectomie, le chirurgien enlève le vitré pour avoir accès à la rétine et la soigner. Ce vitré n’est pas indispensable au bon fonctionnement de l’oeil. Il sera remplacé par de l’humeur aqueuse sécrétée spontanément par l’oeil.

  • La rétine est la “pellicule photo” de l’oeil, elle tapisse tout le fond de l’oeil.

Au niveau de la macula, au centre, les cellules rétiniennes ou photorécepteurs sont responsables de la vision fine permettant par exemple la lecture.

Les cellules visuelles de la périphérie rétinenne sont responsables du champ visuel qui nous permet de déambuler dans l’espace.

Comment cela se déroule ?

La dilatation est obtenue à l’aide d’un ou plusieurs collyres, actifs en 15-20 min environ. Elle entraine un trouble visuel de type “éblouissement” pendant quelques heures par la suite, qui contre-indique la conduite automobile. Une fois que la pupille s’est refermée, la vision est à nouveau comme avant l’examen.

Le seul risque lors d’une dilatation pupillaire est le glaucome aigü par fermeture de l’angle. Seul votre ophtalmogiste par l’examen soigneux de la forme de votre oeil, peut préjuger de ce risque. Si tel est le cas, il vous proposera un traitement par laser au niveau de l’iris avant de réaliser la dilatation pupillaire. Ce traitement permet ensuite de dilater la pupille en toute sécurité.

Sinon, quelques cas d’allergies locales aux excipients contenus dans ces collyres dilatateurs ont été rapportés. Elles sont sans gravité et se soignent avec des gouttes en quelques jours.

Qu'est-ce qu'un rétinographe ?

C’est un appareil qui permet la réalisation de photographies en couleur du fond d’oeil.

L’examen est totalement indolore. Il est juste un petit peu gênant à cause des flash de l’appareil, un peu comme un appareil photo.

Il est réalisé au cabinet médical.

Il peut être réalisé sans dilatation pupillaire (d’ou le nom de RNM, Rétinographe Non Mydriatique). Mais si une analyse fine de la périphérie du fond d’oeil est souhaitée, une dilatation pupillaire est indispensable à l’obtention de clichés de bonne qualité.

Les rétinographes non mydriatiques peuvent être aussi utilisés comme outil de dépistage de la rétinopathie diabétique. L’examen sera alors réalisé par un Orthoptiste sans dilatation pupillaire ; seuls 2 clichés du fond d’oeil seront effectués. Ces photos sont analysées à distance par des ophtalmologistes appartenant à un réseau de dépistage de la rétinopathie diabétique tel que OPHDIAT en Ile-de-France.

A quoi sert un rétinographe ?

Ces rétinophotos permettent une analyse minutieuse du fond d’oeil, notament dans la rétinopathie diabétique.

L’achivage de ces photos permettra un examen comparatif de l’état de votre fond d’oeil d’une visite à l’autre afin de juger d’une éventuelle évolution.

Qu'est-ce qu'un OCT ?

L’OCT (Optical Coherence Tomography) : un scanner de la rétine !

C’est un examen réalisé couramment au cabinet. En français, OCT est traduit par Tomographie en Cohérence Optique.

C’est un examen devenu incontournable pour l’évaluation des maladies de la rétine et qui permet d’obtenir des images en coupe très précises des différentes couches de la rétine.

Il peut être réalisé avec ou sans dilatation. Cependant un examen complet de la rétine nécessite en premier lieu un fond d’oeil avec dilatation pupillaire.

Il est demandé au patient de fixer un point au fond de l’appareil. Celui-ci balaye la rétine et réalise les images en coupes successives. L’acquisition de ces coupes prend quelques minutes.

Pendant l’examen, vous pouvez cligner, mais il faut garder la tête immobile sur la mentonnière pour que la machine reste alignée avec votre oeil.

C’est un examen totalement indolore et sans risque pour votre rétine.

Qu'est-ce qu'un angiographie ?

L’angiographie rétinienne

  • Comment se déroule une angiographie ?

C’est un examen qui se déroule au cabinet ; il ne nécessite pas d’hospitalisation.

L’angiographie permet, par l’injection d’un produit de contraste, la visualisation des vaisseaux de la rétine et de leurs anomalies (fuites, occlusions…).

Nous utilisons deux types de colorants : un jaune fluorescent (la fluorescéine), et/ou un vert (le vert d’indocyanine ou ICG).

Une dilatation pupillaire à l’aide de collyres prescrits par le médecin et instillés 15min avant, est nécessaire afin de mieux voir l’ensemble de la rétine.

Au moment de l’angiographie, le médecin ou l’orthoptiste est assisté d’une infirmière qui injecte en début d’examen un colorant dans une veine du bras (ceci n’est pas plus douloureux qu’une prise de sang). Puis le médecin ou l’orthoptiste prend des clichés « photos » de la rétine pendant 5-10 min voire plus dans certaines indications. La qualité des clichés dépend en partie de la coopération du patient qui peut être plus ou moins géné par les flashs qui sont assez éblouissants.

L’angiographie permet de confirmer le diagnostic et d’établir le bilan initial des lésions dans de nombreuses pathologies rétiniennes (DMLA, rétinopathie diabétique, occlusions veineuses, tumeurs…), avant d’envisager le traitement le plus adapté.

  • L’angiographie, est-ce un examen à risque ?

L’examen est bien toléré dans la majorité des cas.

L’injection de produit de contraste peut entrainer des effets indésirables minimes :

  • la fluorescéine colore un peu la peau et surtout les urines en jaune fluo pendant quelques heures après l’injection. Le vert d’indocyanine colore les selles en vert.
  • l’injection n’est pas douloureuse, sauf si du colorant passe en dehors de la veine. Cet incident n’a par ailleurs pas de conséquence particulière.
  • des nausées sont assez fréquentes dans les premières minutes avec la fluorescéine, et on assiste plus rarement à des vomissements.
  • un malaise vagal peut survenir ; il disparaitra très rapidement en position allongée.

Des réactions d’intolérance grave peuvent survenir de façon imprévisible. Fort heureusement, elles sont très rares (moins de 1% des cas).

C’est pourquoi votre ophtalmologiste vous posera certaines questions (antécédents d’allergie grave, de maladie respiratoire ou cardiaque sévère…) avant de réaliser l’examen. Si l’indication d’angiofluorographie s’impose, une prémédication peut vous être proposée pour prévenir ou limiter une réaction allergique grave.

L’accident peut se passer pendant l’examen ou dans les 30 minutes qui suivent. Pour votre sécurité il peut vous être demandé de rester 30 min en salle d’attente avant de repartir.

A noter que l’angiographie à la fluorescéine n’est pas contre-indiquée en cours de grossesse.

En savoir plus sur l’angiographie

Qu'est ce que la photothérapie dynamique ?

La photothérapie dynamique va permettre de détruire les vaisseaux anormaux qui sont à l’origine de la DMLA exsudative. Il est utilisé en second recours après le traitement par IVT, et parfois en premier recours dans certaines maladies.

A l’aide d’une perfusion, l’infirmière injecte un produit photosensible, la vertéporfine (Visudyne®), dans la circulation sanguine. Il va se répartir dans tous les vaisseaux sanguins du corps et se fixer plus préférentiellement au niveau des néovaissaux de la choroïde reponsables de la DMLA. Dans les 10 min suivant la fin de la perfusion, l’ophtalmologiste « active », avec un laser spécial de faible intensité, le produit photosensible dans la zone malade de la macula. Une réaction chimique est induite, qui détruit le néovaisseau pathologique sans détruire la rétine.

Est ce qu’il y a un risque à faire ce traitement ?

Le but est de stabiliser les altérations maculaires dues aux néovaisseaux.

Pendant le traitement, des douleurs lombaires peuvent survenir, elles sont passagéres et disparaissent avec la station debout.

Les effets indésirables sont rares :

  • vision floue, flashs lumineux, altérations du champ visuel
  • réactions au niveau de la peau à type de coup de soleil en cas d’exposition intense à la lumière dans les 48h suivant le traitement.

Ce traitement est contre-indiqué si vous êtes porteur :

  • d’une porphyrie
  • d’une insuffisance hépatique sévère
  • d’une allergie à l’un des composants de la VISUDYNE

Il est donc nécessaire que vous informiez votre ophtalmologiste de toutes les maladies dont vous êtes atteint ainsi que de tous les traitements médicaux en cours.

Quand faire ce traitement à l’heure des IVT d’anti-VEGF ?

La photothérapie dynamique garde sa place dans le traitement de certaines formes bien particulières de dégénérescence maculaire liée à l’âge (le plus souvent en association avec les injections intra-vitréennes) et de certaines pathologies rétiniennes plus rares (chorïorétinite séreuse centrale, hémangiomes…).

Seul votre ophtalmologiste est à même de juger si vous devez en bénéficier.

Et après y a-t-il des précautions particulières ?

Comme il s’agit d’un produit photosensibilisant, une protection solaire ainsi que le port de lunettes de protection spéciale sont obligatoires pendant 48 heures après le traitement.

La photothérapie dynamique n’a pas un effet immédiat. La stabilisation ou l’amélioration de votre vision prendra 3 mois environ. Deux à trois séances successives à quelques mois d’intervalle peuvent être nécessaires pour obtenir un résultat satisfaisant.

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